L’ouverture sur les pentes
Le manteau forestier recouvrant tout, les ouvertures prennent une très forte importance : clairières de fond de vallon, de crête ou de flanc de coteau, offrent une respiration et permettent de se repérer et de se situer par les quelques vues qu’elles nous offrent.
Même lorsque le bâti n’est pas en vue, l’arrivée sur un espace ouvert est un repère qui annonce souvent sa présence. Cette tache de lumière autour des villages et des hameaux offre une respiration et évite l’enfermement dans un carcan forestier.
La lumière des prés de fonds au cœur de la clairière
Les fonds plats et humides offrent encore aujourd’hui de grande échappée visuelle qui sont autant de respirations au milieu des reliefs boisés. Le pâturage est un des moyens qui visent à conserver ces ouvertures.
« Ici, on a 75 % de la surface en boisement. C'est le pays des villages-clairières. » Un élu.
Quelques exemples :
- Les prairies de fonds dans la vallée du Cousin, qui permettent la lecture du coteau ouest.
- Les espaces ouverts de la clairière de Saint Brisson.
- Les prairies sur les berges du lac de Saint Agnan.
Le quadrillage des murets de pierre
Entre la Romanée et le Tournesac, la pierre morvandelle est fréquemment exposée. Habituellement tapie sous les profondeurs de la terre, elle affleure dans les bois ; les murs de clôture se multiplient, même loin des villages. Autour de Boulois et de Saint Germain-de-Modéon, les pierres sont agencées en une base de pierres dressées couronnée de pierres plates.