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Le lac de vallée encaissée

Des versants en vis à vis qui se reflètent dans l’eau

Ces lacs allongés serpentent au fond d’une vallée encaissée dont les versants sont en fort vis-à-vis, aussi bien depuis le bord de l’eau que depuis les flancs de coteau.
Des points de vue en belvédère permettent de les embrasser du regard en grande partie du lac.

Des ambiances ouvertes

A l’amont immédiat du barrage, l’un des lieux les plus fréquentés, le lac est souvent ample et ouvert.

Des ambiances intimes et morcelées

Le lac se ramifie en méandres qui recouvrent les vallons affluents du cours d’eau initial qui prennent des allures de fjords encaissés et secrets avec leur miroir qui étire un reflet du ciel entre deux berges sombres. Ici, le contact est brutal entre la forêt et l’eau, adouci par les frondaisons qui viennent caresser le miroir de l’eau.
Dans les parties les plus encaissées, la montée des eaux est venue tracer sa berge au contact direct des coteaux boisés.
La « queue de lac » est marquée d’un marais impénétrable.

Le lac a moins de 100 ans, mais tout le monde l’a adopté. On croirait qu’il est là depuis toujours. C’est une présence forte, apaisante, discrète. On l’aperçoit d’abord de loin, et ensuite on le devine tout proche sans le voir.

Le barrage, lieu de paysage et d’histoire

L’ouvrage imposant qui barre la vallée est un passage obligé, mais aussi un but de promenade en soi. Son dénivelé impressionnant sépare la masse d’eau à l’amont du cours d’eau qui rejaillit en contrebas à l’aval entre des coteaux qui témoignent de l’ancienne vallée engloutie.

La marée saisonnière du lac révèle la vallée engloutie

Le niveau d’eau varie dans les lacs utilisés pour la production d’électricité et pour la régulation du débit des grands fleuves. Lorsque l’eau descend de quelques mètres, elle découvre une bande de terre nue qui trace une ligne claire entre l’eau et la forêt, et que les usagers investissent comme une plage minérale dans les parties les moins pentues. L’ensemble évoque un peu les abers bretons à marée basse. Lorsque le niveau descend encore, l’ancienne vallée engloutie se révèle ; souches, haies, ponts, apparaissent intacts dans un paysage lunaire, minéral, qui donne parfois lieu à des promenades insolites à pied ou en 4x4.

Parc naturel régional du Morvan, Maison du parc 58230 SAINT-BRISSON tél: 03.86.78.79.00