Les qualités paysagères de l’eau dans le Morvan
Ici, le relief des vallées se devine. Les ruisseaux ont effectué un travail d’érosion et de déblayage de l’arêne bien perceptible, même s’ils restent souvent tapis au creux d’un sillon boisé.
Le cordon de prés en fonds de vallée
Dans une vallée couloir, le cordon de prés serpente entre des coteaux boisés. L’horizon s’élargit et se resserre. Ici ou là les reflets de la rivière deviennent perceptibles depuis les axes routiers ou les chemins.
La lumière d’une berge bocagère
La lumière des prairies offre un arrière-plan autour des lacs et des étangs.
Le petit patrimoine lié à l’eau
L’eau sourd et affleure de partout mais elle n’est perceptible que ponctuellement, depuis les ponts ou grâce à des ouvrages et des édifices qui ponctuent le paysage. On la repère souvent au murmure d’un filet d’eau : lavoirs, sources, ponts, moulins, rigoles, petits étangs. D’une grande qualité architecturale, ils témoignent à quel point l’eau était hier domestiquée
Le vocabulaire paysager des abords de l’eau est souvent sauvage même si les lieux sont souvent d’anciens ouvrages aujourd’hui négligés : lac, étangs, mares, zones humides, marais, rigoles, ruisseaux.