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Les évolutions perçues

Lacs et étangs ont créé des ambiances préservées

Leur site initial d’implantation était un vallon ou une cuvette agricoles. Avec l’ennoiement des parties basses, la lumière lisse de l’eau est venue au contact de la masse sombre d’une forêt et du vert tendre des prairies, dans un dialogue étonnamment apaisant. Sur les lacs les plus récents –St Agnan date des années 1970- les dernières traces de chantier sur les berges ont rapidement été effacées par une ceinture de végétation, et l’ensemble a un parfum d’éternité qui surprend de nombreux visiteurs.
Si ce lac est si beau, c’est peut-être justement parce que ce lac est récent, et qu’il a créé un événement dans un endroit banal, peu fréquenté. Le problème, c’est qu’il faudrait qu’il reste ainsi ; le moindre aménagement humain malvenu peut briser l’atmosphère exceptionnelle de ce site. Un technicien.
Du côté de la digue, il y a 30 ans, le bord du lac était fait de sable et de pierre. Il s’est rapidement couvert de genêts, puis de bouleaux. Au début, a route passait en balcon au-dessus du lac. Les arbres masquent en partie le lac aujourd’hui. Un habitant.

Les sites fréquentés ont été nettoyés

Les abords du lac ont été nettoyés (Settons). L’aspect « fouillis » selon certains, a disparu en faveur d’un aspect plus « propre », même en pleine saison.
Pour les locaux, professionnels du tourisme ou non, « quand le tourisme va, tout va… » ; assurer la propreté du site est certes indispensable mais ne saurait suffire à pérenniser son attractivité.

« Il a fallu nettoyer tous ces pontons, ces pneus, ces détritus avec l’aide d’un chantier d’insertion. »
notes de l’atelier centre Morvan, oct 2000.

« Les sous-bois autour du lac (des Settons) sont mieux entretenus, moins fouillis qu’il y a 10 ans. Il y a moins de sous bois, moins de ronces ». Un habitant de Montsauche.

« Je vois davantage de fleurs dans les sous-bois, en bord de route. Jacinthes sauvages, digitales, marguerites. (NB : fleurs pérennes tardives favorisées par la fauche et le débroussaillage chimique ) ». Une habitante du centre Morvan.

« Si rien n’est fait, la fréquentation va encore baisser. Resteront juste les jeunes en centres de vacances. » Une habitante du centre Morvan.

La rivière est moins accessible


Plusieurs personnes, même sans être pêcheur, ont d’emblée cité parmi leurs lieux préférés des chemins le long d’un ruisseau ou autour de l’un des nombreux étangs. Ils ont souvent associé à ces lieux un ouvrage d’art qui lui donne un point de repère : un vieux pont, une digue témoignant du passé de l’étang au service du flottage du bois.
C’est le long du ruisseau qui serpente dans la plaine. Je tiens compte de la lumière. Quand il n’y a pas de soleil, c’est plus triste. Un habitant des collines de Brassy.

• On ne pêche presque plus d'écrevisses.
La qualité de l'eau se dégrade, et c’est là qu’on s’en aperçoit. Un retraité morvandiau.

Parc naturel régional du Morvan, Maison du parc 58230 SAINT-BRISSON tél: 03.86.78.79.00