La rondeur des collines
L’ horizon forestier cerne le paysage.
Aux formes rondes du relief répondent celles des houppiers de feuillus.
Dans ce relief en croupe où l’habitat se concentre dans les parties basses, les lignes de crête apparentes sont géographiquement situées à mi-pente ; elles constituent en retour des points de vues potentiels à -travers la forêt.
L’ouverture visuelle des clairières
La forêt située en périphérie tranche sur les parties herbagères. Les boisements marquent les points hauts des reliefs sans pour autant refermer totalement l’horizon sur une véritable clairière ; la perception du vallon ou de la vallée reste prépondérante.
La forêt qui monte et qui descend sur les coteaux
On trouve peu de forêts à proprement parler au sein des espaces agricoles, mais plutôt une multitude de petits bois qui occupent en majorité les sommets et les versants les plus pentus des collines.
La progression des boisements sur les prairies de pente est une dynamique encore marginale mais dont l’évolution est à surveiller : Certains villages et petits vallons risquent de se refermer par un enrésinement.
Dans les vallées « couloirs » les coteaux qui encadrent les prairies du fond des vallée sont fortement perceptibles. Les modes de plantations et le choix des essences des boisements qui s’y trouvent influencent les horizons restreints visibles depuis la route qui suit la vallée. Les conifères introduisent une géométrie artificielle dans le paysage en marquant fortement les limites de parcelles.
La longue ligne du coteau boisé
Dans les vallées « couloirs » les coteaux qui encadrent les prairies du fond des vallées sont très lisibles. Les limites de parcelles se lisent à la géométrie des rectangles de résineux disposés au milieu des feuillus, interrompus de place en place par la texture plus irrégulière d’une coupe rase récente.
Par places, l’horizon se resserre depuis la route qui suit la vallée.
La porte du petit bois
Le cheminement est rythmé par la traversée de petits boisements dont l’entrée et la sortie constituent autant de portes, mais aussi de fenêtres sur le paysage alentour.