Panorama
LE SOUS-BOIS MYSTERIEUX DES FEUILLUS
Les boisements de feuillus changent d’aspect au cours des saisons, un visage différent apparaît à chaque visite. L’hiver la lumière traverse les frondaisons nues, l’été le vent anime toujours le feuillage. Une sensation de vie se dégage face à la diversité, tant paysagère que botanique ou animale des lieux. Les sous-bois des secteurs humides bruissent de vie cachée en été. Chacun y connaît ses sites à champignons.
Il y a des taches de lumière au sol.
On y trouve d'anciennes plesses, belles comme des sculptures. C'est le côté légendaire du Morvan.
Ecoutez : en quelques pas, on a vu une sitelle, entendu plus d’une dizaine de chants d’oiseaux différents.
LE SOUS-BOIS OPPRESSANT DES « SAPINS »
La sensation d’oppression semble bien partagée, y compris par les forestiers. Le sous-bois de résineux apparaît comme austère. Mais il donne aussi une sensation de silence et de recueillement. Certes, il impressionne, car il est sombre, uniforme, sans vie, avec peu de points de repère, les arbres étant souvent du même âge et très serrés. Mais il donne aussi une atmosphère ouatée, qui isole le visiteur.
Le sous bois est vide sous les sapins. Il n’y a rien dessous. Même pas de ronce. Un maire.
Les forêts de sapin, ça prend à la gorge. Les sentiers dans les sapins.. (une éleveuse)
La forêt de sapins, c'est tout sombre, tout noir. Oppressant. Une double résidente.
C’est triste en hiver, en automne, au printemps. Quand vous marchez dans une forêt de résineux, vous avez qu’une envie, c’est d’en ressortir vite fait.
En plus ça garde le froid, la neige reste longtemps sur la route dans les bois de résineux. La règle, c’est normalement de laisser 10 m de feuillus en bord de route. Une habitante.
Sous les sapins, il n'y a plus rien de poétique. Plus aucun plaisir à s'y promener. C'est sombre, lugubre. Une habitante
Comprendre les caractéristiques du paysage 
